La Tour Tanguy à Brest
Bâtie sur un bloc de granit, la Bastille de Quilbignon ou « Tour de la Motte Tanguy » occupe une situation privilégiée en bordure de la Penfeld et face au château de Brest.
Elle a sans doute fait partie d’un système de fortifications établi pour protéger ou empêcher, selon les circonstances, les communications entre les deux rives.
Une sentinelle sur la Penfeld
On ne sait pas si ce sont les Anglais qui construisirent cette tour dans la seconde partie du XIVè siècle ou si un Tanguy du Châtel la fit bâtir avant que Jean de Montfort ne confiât aux Anglais, en 1341 la garde de la place de Brest.
C’est à son fils Jean IV, Duc de Bretagne, que les Anglais la restituèrent en 1397 après l’avoir défendue des assauts des Français de Bertrand Du Guesclin.
La Tour Tanguy devint alors le siège de la justice des seigneurs du Châtel et le demeura jusqu’en 1580. Elle fut ensuite négligée, devint la propriété de la famille de Rohan-Guéméné puis de la Couronne et, enfin, fut vendue comme bien national pendant la Révolution.
Transformée en maison d’habitation, elle fut incendiée pendant les combats de 1944.
En 1954, la Ville de Brest en est devenue propriétaire et a chargé le peintre Jim E. Sevellec d’évoquer le passé d’une vieille ville dont il ne restait guère de témoins de l’histoire.
La Tour Tanguy abrite d'immenses dioramas
autant de reconstitutions historiques et de promenades à travers les rues pittoresques du Brest d'avant 1939.
1er étage : La mémoire de Brest
2ème étage
Tous ces dioramas constituent de véritables photographies prises sur le vif.
Rien n’y manque, ni les marins en goguette, ni les soldats américains de la première guerre mondiale descendant la rue de Siam, ni les parapluies. Ce voyage émouvant dans l’histoire de Brest vous permettra peut-être de comprendre pourquoi les Brestois sont si fortement attachés à leur ville d’avant les bombes, à toutes ces maisons « jouant à toits perchés », à cette rue de Siam « ni large, ni droite, ni bien pavée, ni très propre… torrent qui dévale de la campagne qu’on ne voit pas vers l’Océan qu’on ne voit pas davantage »…
De nombreux documents photographiques, d’anciens plans de la ville et du bagne, des gravures, de vieilles chansons brestoises et une collection d’armoiries complètent ce musée extraordinairement vivant.
Profitez d’une visite à la tour Tanguy pour vous plonger dans l’histoire de Brest et admirer, au sortir de la tour, le panorama qui s’offre au pied du site : le Château, la Penfeld… ensuite, plus au loin, une fois passé sous le pont de Recouvrance, se dessinent, à portée de main, les contours emblématiques des Capucins.
Infos pratiques :
Musée de la Tour Tanguy
Square Pierre Péron (quartier de Recouvrance)
Elle a sans doute fait partie d’un système de fortifications établi pour protéger ou empêcher, selon les circonstances, les communications entre les deux rives.
Une sentinelle sur la Penfeld
On ne sait pas si ce sont les Anglais qui construisirent cette tour dans la seconde partie du XIVè siècle ou si un Tanguy du Châtel la fit bâtir avant que Jean de Montfort ne confiât aux Anglais, en 1341 la garde de la place de Brest.
C’est à son fils Jean IV, Duc de Bretagne, que les Anglais la restituèrent en 1397 après l’avoir défendue des assauts des Français de Bertrand Du Guesclin.
La Tour Tanguy devint alors le siège de la justice des seigneurs du Châtel et le demeura jusqu’en 1580. Elle fut ensuite négligée, devint la propriété de la famille de Rohan-Guéméné puis de la Couronne et, enfin, fut vendue comme bien national pendant la Révolution.
Transformée en maison d’habitation, elle fut incendiée pendant les combats de 1944.
En 1954, la Ville de Brest en est devenue propriétaire et a chargé le peintre Jim E. Sevellec d’évoquer le passé d’une vieille ville dont il ne restait guère de témoins de l’histoire.
La Tour Tanguy abrite d'immenses dioramas
autant de reconstitutions historiques et de promenades à travers les rues pittoresques du Brest d'avant 1939.
1er étage : La mémoire de Brest
- Au premier étage, Jim Sevellec a recréé divers aspects de notre cité à des époques où des événements l’ont particulièrement marquée.
- Le dernier combat de « Marie de la Cordelière »
- Le château de Brest au début du 20ème siècle
- Brest au début du 17ème siècle
- L’ambassade de Siam
- La ville à la veille de la Révolution.
2ème étage
- Les maquettes de Jim Sevellec vous proposent une promenade à travers les rues et les places pittoresques du Brest d’autrefois, avec une prédilection pour le quartier de recouvrance : le marché de la Tour, la visite de Napoléon III en 1858, le marché Pouliquen en 1910, le bar de l’Aviation en 1934, la rue Borda en 1925, la rue de Siam en 1918, etc.
Tous ces dioramas constituent de véritables photographies prises sur le vif.
Rien n’y manque, ni les marins en goguette, ni les soldats américains de la première guerre mondiale descendant la rue de Siam, ni les parapluies. Ce voyage émouvant dans l’histoire de Brest vous permettra peut-être de comprendre pourquoi les Brestois sont si fortement attachés à leur ville d’avant les bombes, à toutes ces maisons « jouant à toits perchés », à cette rue de Siam « ni large, ni droite, ni bien pavée, ni très propre… torrent qui dévale de la campagne qu’on ne voit pas vers l’Océan qu’on ne voit pas davantage »…
De nombreux documents photographiques, d’anciens plans de la ville et du bagne, des gravures, de vieilles chansons brestoises et une collection d’armoiries complètent ce musée extraordinairement vivant.
Profitez d’une visite à la tour Tanguy pour vous plonger dans l’histoire de Brest et admirer, au sortir de la tour, le panorama qui s’offre au pied du site : le Château, la Penfeld… ensuite, plus au loin, une fois passé sous le pont de Recouvrance, se dessinent, à portée de main, les contours emblématiques des Capucins.
Infos pratiques :
Musée de la Tour Tanguy
Square Pierre Péron (quartier de Recouvrance)